Le ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion locale, Kodjo ADEDZE, et ses collègues de la Communication et des médias, Akodah Ayewoudan et celui des Transports Routiers, Aériens et Ferroviaires, Affoh Atcha-Dedji, étaient face à la presse ce vendredi 11 juin 2021.
L’objectif de cette sortie, expliquer les raisons qui ont conduit le gouvernement à procéder à une nouvelle augmentation des prix des produits pétroliers à la pompe qui a officiellement débuté ce vendredi à zéro heure.
Le confrère précise que selon ces ministres, cette hausse des prix des produits pétroliers est essentiellement liée à une « évolution considérable » du cours du dollar et du baril de pétrole sur le marché international”
Pour le Ministre du commerce Kodjo ADEDZE “Le cours du baril du pétrole est passé de 18 dollars au début de l’année 2019 à 73,93 dollars au 9 juin 2021, soit une augmentation de 277%. Malgré cette augmentation, le gouvernement togolais a continué à soutenir les prix à la pompe. Au 31 mai 2021, ce soutien massif aux consommateurs s’est élevé à 13 067 988 172 F CFA”.
Pour le ministre, sans cette subvention, les prix réels à appliquer seraient encore plus importants.
“Le super sans plomb devait être vendu à 595 F CFA, le Gasoil à 568 F CFA et le pétrole lampant à 517 “, a laissé entendre le ministère ADEDZE.
Par ailleurs, les trois ministres sont revenus sur les prix appliqués dans les autres pays de la sous-région.
Pour eux, tous les pays ont répercuté cette hausse sur les prix à la pompe. « Les prix appliqués au Bénin sont de 505 pour le Super sans plomb, 520 pour le Gasoil, 510 pour le pétrole lampant. Au Ghana, le Super sans plomb est vendu à 595 F CFA et le Gasoil à 605/619 FCFA », a précisé le ministre du commerce.
Il faut rappeler que les nouveaux prix des produits pétroliers au Togo à compter de ce vendredi 11 juin 2021, sont fixés pour le Super sans plomb à 505 F CFA, le Gasoil à 520 F CFA et le pétrole lampant est vendu à 400 FCFA.
Le gaz butane n’a pas connu d’augmentation et reste subventionné par l’État a dit le ministre ADEDZE.
A en croire les trois ministres, les prix subventionnés engendrent un manque à gagner pour l’État évalué à 5 380 978 537 F CFA pour la période de janvier à mai 2021.