La Haute autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), s’est entretenu ce mardi 09 février 2021, avec des responsables des organisations de la presse togolaise. Il a été question du vent de non respect de la déontologie et des mesures coercitives prises en conséquence qui souffle actuellement sur la presse togolaise.
Des cas de « violations graves des règles de déontologie et d’éthique de la profession de journaliste » sont notés ces derniers temps par la HAAC qui a censuré conformément aux texte qui régissent le domaine.
En effet le 05 février dernier, le bihebdomadaire l’Alternative a écopé de quatre mois de suspension, suite à une plainte pour « diffamation » du ministre de l’Urbanisme. En janvier dernier, le Tribunal de première instance de Lomé a tablé sur le retrait du récépissé du journal L’Indépendant Express, après la publication d’un article sur un vol de cuillères dorées par deux femmes ministres.
« La récréation est terminée », a martelé le président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) ce mardi devant des responsables des organisations de la presse togolaise, demandant à certains journalistes de « cesser de se considérer comme des intouchables qui ont le droit de piétiner impunément les règles du métier », a rapporté savoirnews.net.
« Nous devons reconnaître que notre profession va mal, elle est en crise (…). Vous ne pouvez pas seulement penser que la HAAC doit seulement protéger la liberté de la presse et laisser l’autre côté », a fait comprendre Pitalounani Telou, le président de la HAAC.
« Nous avons exprimé nos inquiétudes, la HAAC nous a écoutés. Elle a à son tour, fait un diagnostic que nous ne récusons pas. Actuellement, la presse togolaise ne se porte pas bien, il y a beaucoup d’efforts à faire et nous allons nous battre pour respecter les textes qui régissent notre profession », a affirmé Fabrice Pétchézi, président de l’Observatoire togolais des médias (OTM).
Une douzaine d’organisations de presse dont l’Observatoire togolais des médias (OTM), le Conseil national des patrons de presse (CONAPP) et l’Union des journalistes indépendants du Togo (UJIT) ont pris part à
cette rencontre.
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