Le tribunal militaire supérieur de Guinée-Bissau a ordonné mercredi ”la libération immédiate” de 17 personnes civiles et militaires sur 50 qui sont accusées d’avoir tenté, le 1er février 2022, un coup d’État contre le président Umaro Sissoco Embalo.
“Il y a eu vice de procédure lors du procès de ces allégations présumées, car le juge qui avait rapporté l’affaire était conseiller juridique de l’actuel chef d’État-major général des forces armées bissau-guinéennes, Biaguê Na Ntan”, a expliqué l’avocat de la défense. Selon lui, « 17 des 50 détenus ont été jugés non coupables par le juge d’instruction criminelle et par le ministère public car il n’y avait pas de preuve de leur implication dans cette tentative de putsch, mais malgré cela ils n’ont pas été jugés coupables et jamais été libéré”.
Le groupe des détenus jugés non coupables par le tribunal militaire supérieur comprend certains hauts gradés de l’armée, dont le général Julio Nhate Sulte, ancien chef du régiment des commandos et responsable de l’école militaire Cumeré.
Xinhua
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