La dématérialisation des procédures portuaires commence à porter ses fruits au Togo. En une année d’opération, le Guichet unique des redevances et recettes non fiscales du secteur maritime (GRM) a permis de mobiliser 6,2 milliards FCFA pour le compte de l’État. Ce chiffre couvre la période allant d’octobre 2023 à novembre 2024, selon un rapport publié par le secrétariat permanent pour le suivi des politiques de réformes et des programmes financiers.
La mise en place du GRM a permis la numérisation de plusieurs formalités administratives dans le secteur maritime. Parmi les procédures désormais digitalisées figurent les demandes d’abri sécuritaire pour navires, les opérations de transbordement en mer, les autorisations de sortie après transbordement, ainsi que les demandes relatives à la présence de garde ou d’escorte armée à bord. À cela s’ajoutent la délivrance de licences de pêche, d’attestations de faisabilité technique pour les projets aquacoles, ainsi que les autorisations pour la pose de câbles sous-marins.
Grâce à cette centralisation numérique, les recettes ont pu être collectées de manière plus fluide, tout en assurant une meilleure traçabilité des transactions.
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Une traçabilité renforcée des opérations maritimes
Outre l’amélioration de la collecte des recettes, le GRM a contribué à renforcer le contrôle des activités en rade togolaise. Le rapport souligne qu’au total, 510 805 873 barils d’hydrocarbures ont été transbordés dans les eaux du pays au cours de la période observée. Cette performance témoigne d’un meilleur suivi des flux et d’une coordination plus rigoureuse des opérations maritimes.
Un outil structurant pour la modernisation du port
Mis en place dans le cadre des réformes structurelles du secteur logistique, le GRM s’inscrit dans la continuité des efforts de modernisation du port de Lomé. À l’instar du Guichet unique pour le commerce extérieur (Seguce), en service depuis 2014, le GRM vise une gestion intégrée et plus transparente des activités portuaires.
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Il poursuit trois finalités principales : fournir aux opérateurs un point de paiement unique, totalement dématérialisé ; garantir la collecte effective des redevances et amendes ; et offrir une meilleure visibilité sur la performance du port. L’objectif à terme est d’améliorer la compétitivité du secteur maritime togolais, tout en favorisant un climat d’affaires plus attractif.
Ce bilan encourageant marque une étape clé dans la transformation numérique du secteur portuaire au Togo. En facilitant les procédures, en sécurisant les recettes et en optimisant le suivi des opérations, le GRM s’impose comme un outil stratégique au service de la gouvernance économique et logistique du pays.
