Récépissé N° 0010 / HAAC / 12-2020 / pl / P

Grand Lomé : justification exigée pour l’occupation des réserves administratives

Dans les rues du Grand Lomé, des panneaux géants sont implantés sur les réserves administratives de la capitale. Mais cette opération, voulue par le gouvernement pour sécuriser les domaines de l’État, ne passe pas inaperçue. Au moment où certains occupants contestent leur installation et affirment « les occuper légalement », le gouvernement exige des justificatifs d’occupations des réserves.

Depuis le 1er octobre 2025, des équipes de techniciens sillonnent les 13 communes du Grand Lomé pour implanter ces panneaux d’identification. Cette initiative fait suite au recensement des réserves administratives et au communiqué du gouvernement du 19 novembre 2024, invitant les occupants illégaux à libérer les lieux « dans un délai d’un (01) franc ».

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Pour Hodabalo Awate, ministre de l’Administration territoriale, de la gouvernance locale et des affaires coutumières, la marche à suivre est précise : « Au cours de l’exécution de cette mission, il m’est revenu que certains occupants de ces domaines identifiés comme publics attestent les occuper légalement. » Ceux-ci doivent désormais fournir des preuves officielles : « Il s’agit notamment des arrêtés de rétrocession, des arrêtés d’attribution, des arrêtés d’affectation ; des arrêtés de cession ou bail, des arrêtés de contrat d’échange ou tout autre document officiel jugé légal. »

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En plus de ces documents, un plan parcellaire aux coordonnées UTM est exigé pour analyse. Tous les dossiers doivent être déposés dans les 13 communes du Grand Lomé.

Entre rigueur administrative et contestations locales, cette opération illustre la difficile équation entre sécurisation des biens de l’État et droits des occupants.

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