Le parquet éclaire l’opinion. Ce samedi 20 septembre, sur les ondes de la télévision nationale, le procureur de la République Mawama Talaka s’est exprimé sur les arrestations qui agitent l’opinion : celles de l’ancienne ministre des Armées, Maguerite Gnakadé, et du rappeur Aamron.
Le magistrat a justifié des décisions lourdes. Maguerite Gnakadé est désormais placée sous mandat de dépôt. Les charges sont graves : incitation à la révolte, diffusion de fausses nouvelles, trouble aggravé à l’ordre public et entrave à la justice. « L’information ouverte sera conduite par le juge d’instruction en stricte conformité avec le code de procédure pénale », a-t-il assuré.
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Aamron, lui, n’échappe pas aux poursuites. Le rappeur est inculpé pour incitation au soulèvement, outrage à l’autorité et diffusion de fausses nouvelles. Toutefois, il bénéficie d’un régime plus clément : un placement sous contrôle judiciaire. Le procureur précise que l’enquête cherchera à « déterminer son degré d’implication » aux côtés de l’ex-ministre.
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Ces annonces marquent une étape décisive dans un dossier sensible mêlant politique et culture populaire. Le pays attend désormais les conclusions de la justice, dans une affaire qui résonne bien au-delà des tribunaux.