L’élection présidentielle au Togo, sauf cataclysme, aura lieu le 22 février 2020. Une grande joute électorale pour les sept (07) candidats en lice dont Georges William Assiongbon Kouessan, président du parti Santé du peuple. Une dénomination non anodine quand on s’intéresse, un tant soit peu, à la formation professionnelle couplée à l’expérience politique de l’homme. Portrait !
Georges William Kouessan est né le 15 mars 1967 à Lomé. Après des études secondaires au collège Saint Joseph, il rejoint la faculté de médecine à l’université de Lomé puis celle des sciences de la santé au Bénin. Très appliqué, il soutient sa thèse de doctorat à l’université de Louvain en Belgique avec une mention très honorable.
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De retour au Togo, Georges W. Kouessan a présenté sa thèse de doctorat en pharmacie après sept (07) années d’études. Finalement, il s’est spécialisé en santé publique, a travaillé à la clinique Joseph Strebler en tant que fondateur et médecin chef. Au Togo, il est propriétaire de la pharmacie Kouessan depuis quelques années.
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Proche des populations, le médecin-politique a organisé, un nombre incalculable de fois, des consultations foraines gratuites, a distribué des médicaments de première nécessité dans les Lacs et dans les Plateaux. Il n’entrera dans la politique qu’en 2013, année de création de son parti et sa participation aux élections législatives de la même année. Le patron de Santé du peuple a joué un rôle déterminant pour le Combat de l’alternance politique (CAP) en 2015. Près de deux ans après, il fait son entrée à la coalition des quatorze (14) partis de l’opposition. Il ne la quittera plus jusqu’à son éclatement.
La première sera la bonne ?
Georges William Kouessan participe pour la première fois à une élection présidentielle au Togo. Pour autant, il ne se considère pas comme un simple figurant : « Notre principal atout, c’est le programme que nous défendons. D’abord, choisir une personnalité de la société civile pour en faire un candidat unique et après entamer une transition de trois (03) ans. C’est cela qui fait aujourd’hui notre particularité (…). Si nous participons à ce scrutin, c’est parce que nous avons à cœur de pouvoir gagner. Malgré les contours difficiles de ces élections, nous pouvons les gagner et diriger ce pays dans les jours à venir » a-t-il confié au micro de Radio France internationale (RFI).
Plan d’actions
« Quand nous serons élus, il faudra refaire les grandes réformes politiques, les réformes constitutionnelles, institutionnelles etc. Il faudra revoir la Cour constitutionnelle, constitutionnaliser la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), entamer un véritable processus de réconciliation nationale » a-t-il argué.
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