Le bilan de la situation des droits humains Togo va être examiné demain lundi 24 janvier au Conseil des droits de l’homme des Nations unies dans le cadre du mécanisme d’évaluation des Etats, l’Examen périodique universel (EPU). Alors que dans l’opinion, certains citoyens de notre pays assimilent – à tort – cet exercice qui se tient tous les 5 ans à un tribunal, le moment est opportun pour le ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté et des Relations avec les Institutions de la République, Dr Christian Trimua, chef de la délégation togolaise qui séjourne actuellement à Genève (Suisse) de jouer la carte de la pédagogie. « Rassurons-nous, l’EPU n’est en rien un Palais de justice. C’est plutôt un lieu où les Etats sont évalués par d’autres Etats. Et un EPU sans concession est nécessaire pour chaque Etat », nous a confié un membre de la délégation.
A quelques heures de la présentation du rapport du Togo au titre du troisième cycle de l’EPU, c’est plutôt une « délégation du Togo sereine » que nous avons rencontrée à la mission du Togo à Genève. « Nous avons eu le temps pour la préparation depuis Lomé, de revoir l’ensemble des éléments à présenter, notre rapport étant déposé depuis, la présentation de chaque membre de la délégation qui devrait prendre la parole se sont des techniciens qui ont l’habitude de gérer les thèmes qu’ils ont à exposés. Notre pays a fait de très grands progrès et donc en termes de valorisation des acquis du Togo, nous n’avons pas de difficulté particulière. Notre contrainte est plutôt liée au temps disponible pour exposer tous les progrès du Togo, puisque l’exercice est très calibré et donc l’essentiel de notre préparation constitue à pouvoir rester dans le temps qui est imparti pour pouvoir présenter les avancées de notre pays», rassure le ministre.
L’examen du Togo se déroule ce lundi à partir de 9 heures et ce pour 3heures et demie d’horloge. Outre le rapport national soumis, l’EPU du Togo sera analysé à l’aune de « la position des institutions, comme parlement, la commission nationale des Droits de l’Homme et celle des acteurs de la société civile. Tous ceux-là qui contribuent aux Droits de l’Homme au Togo, que cela soit à travers l’adoption des lois que cela soit sur leur concrétisation sur leur surveillance sur le contrôle et le rapport dit alternatifs contrairement à l’idée qu’on en donne n’est pas un rapport qui s’oppose au gouvernement », relève le chef de la délégation.