Gblainvié sous le choc : une attaque armée fait deux morts

Dans la localité de Gblainvié, à une trentaine de kilomètres de Lomé, la nuit du lundi au mardi s’est transformée en cauchemar. Ce petit canton agricole, niché dans la zone d’aménagement planifiée (ZAAP), a été frappé par une violence d’une brutalité inhabituelle. Le bilan est de deux morts et plusieurs blessés.

Des familles bouleversées. Le sang a coulé sur l’axe Gblainvié-Gapé, là où la terre nourrit d’ordinaire plus d’espoir que de drames. Des hommes armés, non identifiés, ont tendu une embuscade à des passants. Le champ s’est fait champ de guerre.

« C’est une agression d’une rare cruauté », déplore la mairie de Zio 1. Les mots sont lourds, le silence derrière eux encore plus pesant. Les auteurs, qualifiés de « malfaiteurs lourdement armés », ont disparu dans la nuit, laissant derrière eux une communauté abasourdie.

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L’enquête a été confiée aux services de sécurité. Les autorités, elles, appellent à la vigilance, invitant la population à livrer « tout renseignement utile » aux commissariats ou aux chefs traditionnels. La peur est là, mais la solidarité reste forte.

Ce drame met en lumière une faille criante : la sécurité en milieu rural. Les zones agricoles, pourtant essentielles à l’économie et à la subsistance, semblent devenir des angles morts dans le maillage sécuritaire.

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À Gblainvié, les visages sont graves et l’angoisse se lit dans les regards. Mais une lueur d’espoir persiste : celle que la justice rattrape les coupables, et que la terre, demain, redevienne un lieu de paix.

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