L’ancienne Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, a été placée lundi sous mandat de dépôt après dix jours d’incarcération provisoire à la prison centrale de Libreville, a annoncé son avocate, Me Gisèle Eyue Bekalé.
Le maintien en prison de l’épouse de l’ancien président gabonais Ali Bongo Ondimba a été décidé à la suite d’une audience chez le juge d’instruction. La défense de Sylvia Bongo Ondimba a plaidé en faveur d’une liberté provisoire, mais la demande a été rejetée.
Arrêtée lors du putsch militaire du 30 août dernier, Sylvia Bongo Ondimba a d’abord été gardée en résidence surveillée avant d’être incarcérée à la prison centrale pour une durée de dix jours.
Elle est accusée de détournement de fonds publics et de blanchiment des capitaux. Plusieurs autres proches du président déchu Ali Bongo Ondimba sont également incarcérés pour détournement de fonds publics.
Un gouvernement de la transition a été mis en place au Gabon, après qu’un groupe de putschistes a annoncé le 30 août dernier la prise du pouvoir du pays. Le président de la transition du Gabon, Brice Oligui Nguema, a promis une nouvelle Constitution par référendum, un nouveau code électoral et un code pénal fiable. Il s’est aussi engagé à “rendre le pouvoir aux civils” et à organiser des élections “libres” et “transparentes” après la transition. Selon le Premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima, un délai de deux ans est un “objectif raisonnable”. Fin
Xinhua