Pour donner plus d’entrain à l’économie sub-saharienne, le Royaume-Uni et les pays de l’Afrique francophone se donnent rendez-vous à Lomé. Ce 12 novembre, le Togo, devenu un carrefour stratégique entre les deux mondes, ouvre un chapitre inédit de coopération grâce au Forum économique Royaume-Uni–Afrique francophone.
C’est pour la première fois que ce Forum se tient sur le sol africain. Et justement, c’est Faure Essozimna Gnassingbé, le président du Conseil du Togo qui a donné le ton à cette rencontre. « Nous ouvrons ici aujourd’hui un nouveau chapitre du partenariat entre le Royaume-Uni et l’Afrique francophone. » À travers cette déclaration, le chef de l’État place le Togo au cœur d’une ambition continentale : celle d’un partenariat d’égal à égal, fondé non sur « l’assistance », mais sur « l’échange, l’investissement, la création de valeur ».
En accueillant la quatrième édition du Forum UK–WCAF, Lomé s’impose comme un point de convergence entre l’Afrique et le monde. Un symbole fort pour ce petit pays de la côte ouest-africaine, déjà reconnu pour son port en eau profonde, sa stabilité politique et ses réformes pro-investissement.

« Ce n’est pas un simple déplacement géographique, c’est un déplacement symbolique », a insisté le président togolais, soulignant la confiance nouvelle accordée à une Afrique qui « n’est plus seulement un marché, mais un partenaire à part entière ».
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Au-delà des discours, l’événement réunit plus de 700 décideurs, investisseurs et responsables publics venus explorer de nouveaux axes de coopération dans les infrastructures, l’innovation, la finance et la transition verte. Le président a notamment rappelé que « les infrastructures seront les leviers de souveraineté, de croissance et de compétitivité dans notre région ».
Cette rencontre marque aussi le rôle singulier du Togo, devenu le premier pays francophone d’Afrique de l’Ouest à accueillir ce forum. Un positionnement qui confirme sa vocation de hub régional, reliant les marchés francophones et anglophones du continent.
« Ensemble, nous allons transformer nos ressources en richesses, nos projets en prospérité, et notre coopération en avenir partagé », a conclu Faure Gnassingbé, traçant les contours d’une Afrique ambitieuse et ouverte sur le monde.