Plus de trois millions de Togolais iront choisir dans quelques jours leur futur président de la République. L’électorat est composé en majorité de jeunes. Ces derniers sont évidemment intéressés par leur avenir. Ils ont envie de savoir ce que proposent les candidats en matière de formations et d’emplois.
Naturellement, tous les candidats affirment être sensibles au sort de la jeunesse. Ils disent tous vouloir lutter contre le chômage. Mais comment y parviendront-ils ? Ils ne sont pas nombreux à faire des propositions claires et convaincantes. En dehors du Dr Georges William Kuessan du parti Santé du peuple qui veut mettre fin au métier de zémidjan, par des artifices dont lui seul détient les secrets, seulement trois candidats évoquent avec précision la question de l’emploi et de la formation.
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Le président sortant Faure Gnassingbé promet la construction de trois collèges universitaires dans les régions des savanes, centrale et plateaux. Il faut aussi préciser que ce dernier veut poursuivre ses chantiers, notamment la création d’Institut de formation en alternance pour le développement (Ifad) spécialisés dans la formation en élevage, agriculture, aquaculture. Avec le Plan national de développement (PND), l’on s’achemine aussi vers la création de milliers d’emplois dans les secteurs agricole et industriel.
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En matière de mesures sociales, le candidat du parti Addi, le professeur Aimé Gogué prévoit la création d’emplois décents, l’ouverture de quatre autres universités en régions. Enfin, le professeur Wolou Komi du PSR, pense qu’il faut aller vers des formations plus pratiques en mettant l’accent sur la transformation de nos produits, la consommation locale.
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