C’était prévisible et c’est désormais un fait. Guy Kossi Akpovy Gbézondé est réélu à la tête de la Fédération togolaise de football. Le patron de la liste « Nouvel élan » était lui-même son principal challenger dans une élection sans enjeu véritable.
Le colonel Akpovi, a pris les rênes de la FTF en février 2016. Dans une élection à suspense avec des adversaires comme Germain Wona et Gerson Dobou. En 2020, il s’est retrouvé seul en course pour un second mandat. Systématiquement, il a été reconduit à la tête de l’instance faîtière du football national pour quatre années (04) supplémentaires.
Le nouveau président a été élu par acclamation par la majorité des acteurs du football présent à la cérémonie. Plus rien, ni personne ne lui constituait d’obstacle après le désistement de l’ex vice-président Hervé Piza qui a dénoncé des irrégularités dans la composition du corps électoral.
Lire aussi
https://www.lenouveaureporter.com/contrat-renouvel…y-un-bon-casting/
Bilan du premier mandat
Quatre (04) ans après son arrivée, le bilan dans son entièreté est positif, quoi que parsemé de quelques points noirs. Entre autres promesses tenues, le président sortant est arrivé à présenter toutes les catégories de sélections, relever le niveau des clubs nationaux et par ricochet celui du championnat, régulariser les championnats (D1 et D2 en l’occurrence), promouvoir le développement du football à la base etc. Néanmoins, le « Nouvel élan » a failli dans la lutte contre la corruption dans le football togolais et a manqué d’autorité dans la nomination du sélectionneur national Claude Le Roy que beaucoup jugent incompétent.
Pour ce nouveau mandat, Akpovy et son équipe auront la lourde responsabilité de ramener le football togolais au sommet. Leur principale mission sera d’assurer la qualification des équipes nationales aux différentes compétitions (Chan 2020, suite des Eliminatoires de la Can 2021, Eliminatoires de la Coupe du monde 2022, etc.). En seront-ils capables ?