Le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds de Covid-19 au Togo, n’a pas fini de faire des vagues. Jusqu’où ira cette onde de choc? C’est la grande question à laquelle il est difficile de faire des tentatives de réponses. Mais, pour l’heure, au sein de toutes les couches sociopolitiques la question reste d’intérêt et interpelle.
Dans une déclaration rendue publique lundi 13 février, 11 mouvements, associations et organisation de la société civile (OSC) dénoncent des velléités de pratiques de corruption soulignées dans le rapport et l’indifférence de la justice dans l’affaire.
Selon eux, le rapport montre des phénomènes de “détournement de fonds public, qualifiés de “corruption” et disent “s’étonner de la réaction du gouvernement, notamment de sa banalisation de l’ampleur des observations faites par les auditeurs du rapport “.
“(…) Le gouvernement semble banaliser l’ampleur des observations faites par les auditeurs du rapport alors que sous d’autres cieux, des gouvernants soucieux des intérêts des populations et préoccupés par la bonne gouvernance, s’indigneraient autant que les populations et instruiraient le Parquet à ouvrir des informations à ce sujet, ceci dans le but de rassurer les citoyens de leur bonne foi en attendant que la justice ne situe les responsabilités”, a indiqué le communiqué.
Ainsi, ils se disent “fières du réveil de cette institution de son long sommeil” et adressent leurs vives félicitations à la Cour des comptes.
Les signataires dudit communiqué invitent également le gouvernement togolais à instruire le parquet dirigé par le Procureur de la République pour poursuivre toutes les personnes mises en cause par le rapport de la cour des comptes.
Ces 11 associations et mouvements sont : ALCADES, ASVITTO, GAGL, GCD, GLOB, FDP, LCT, LTDH, MCM, MJS, et SEET.