L’administration publique togolaise durcit le ton. Deux ans après le concours général de recrutement du 26 février 2022, le ministère de la Réforme du service public lance un ultime avertissement aux candidats admis mais toujours absents de leur poste.
Dans un communiqué publié le 18 juin, le ministère de la réforme du Service public, du Travail et du Dialogue social, Gilbert Bawara rappelle que « les concernés sont requis de le faire sans délai, sous peine d’être considérés comme ayant renoncé et d’être radiés définitivement de la liste des admis à compter du 1er juillet 2025 ». Une manière ferme de rappeler que l’entrée dans la fonction publique ne saurait s’accommoder de retard ou de désinvolture.
Pour mémoire, 3008 lauréats avaient été affectés en mars dernier dans divers ministères et institutions de la République. La liste des postes attribués reste consultable en ligne, mais certains affectés brillent toujours par leur absence. Cette inertie met à mal les efforts de renforcement des capacités dans l’administration.
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Le gouvernement semble déterminé à ne plus tolérer ces absences prolongées. Et pour cause : l’année 2025 s’annonce décisive, avec une vague de recrutements prévue pour porter les effectifs de la Fonction publique à près de 14 000 nouveaux agents.
La rigueur est d’autant plus de mise que les finances publiques en ressentent le poids. En 2024, la masse salariale de l’État s’élevait à 314 milliards FCFA, une progression modérée mais significative.
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À quelques jours de l’échéance du 1er juillet, le message du ministère est clair : place aux engagés et fonctionnaires prêts à servir. Les autres s’excluront d’eux-mêmes.
