Après la cérémonie de clôture de la 27ème édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui s’est déroulée le samedi 23 octobre 2021, le ministre de la Culture et du Tourisme, Dr Kossi Gbényo Lamadokou a offert, dans la soirée, un diner à tous les festivaliers togolais.
Cet évènement qui s’ est tenu dans un restaurant à Ouagadougou, a permis au directeur de la Cinématographie du Togo, Essohana Koutom, de remercier, au nom des festivaliers togolais, le ministre de la Culture et du Tourisme pour ses actions en faveur de leur participant ion au festival.
Le ministre, a son tour, félicite ses compatriotes pour la discipline dont ils ont fait preuve dans la capitale burkinabé. Il se réjouit de l’active participation des festivaliers togolais à des colloques, ateliers et à tous les autres évènements.
Selon lui, c’est la preuve que les participants togolais à la 27ème édition du FESPACO sont pleinement conscients de la raison pour laquelle ils se sont déplacés.
Le ministre invite les festivaliers a gardé les enseignements de cette édition du FESPACO.
« Dans la salle (Palais des sports Ouaga 2000 où se tenait la cérémonie de Clôture), j’étais confus que le nom du Togo ne soit accroché à aucun trophée. Je sais que ce n’est pas un manque de volonté des acteurs que vous êtes. Hier, le Délégué général du FESPACO me disait que, des togolais ont, joué des rôles dans des films qui emportent des prix. Si nous avons la technicité, alors, pourquoi ne pas nous battre pour mettre cette technicité à contribution chez nous, dans les films que nous allons produire nous-mêmes ? », se demande-t-il.
Dr Kossi Gbényo Lamadokou
s’engage à poursuivre à Lomé, la réflexion avec les festivaliers sur les enseignements à tirer de cette édition.
Le ministre LAMADOKOU n’a pas manqué de revenir sur l’adoption le 21 septembre 2021 du code du cinéma et de l’image animée par l’Assemblée nationale et sa promulgation, une semaine après, par le Chef de l’Etat, le Président Faure GNASSINGBE pour qui, dit le ministre, « ce projet tient à cœur ».
Il explique que sa présence à Ouagadougou était aussi destinée à mobiliser les partenaires pour la mise en œuvre de ce nouveau code qui prévoit la création d’un Centre national du cinéma et de l’image animée et du Fonds National de Soutien à l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (FoNSICA). « Nos échanges à divers niveaux sont porteurs pour le cinéma togolais », se félicite-il.
« Nous avons déjà obtenu de la francophonie, la mise à disposition du Togo, dans les tous prochains jours, d’un expert qui va nous accompagner dans la mise en place du Fonds. Soyons mobilisés et soudés pour que ça aboutisse ».
L’amour de la patrie
Le ministre de la Culture et du Tourisme, Dr Kossi Gbényo Lamadokou a invité les festivaliers à aimer leur patrie, leur pays.
Il déplore que certains ne cherchent qu’à noircir le pays, peu importe les efforts entrepris. Il invite, comme une des leçons à tirer du festival, l’apprentissage de l’amour de la patrie chez les autres.
« Aimons notre pays, attachons nous à nos valeurs, défendons vaille que vaille notre pays dans toutes les circonstances et je pense que les efforts qui se font aujourd’hui, même au niveau du gouvernement seront redoublés. Soyez reconnaissants aux efforts qui se font. Venez pour qu’on travaille main dans la main afin de hisser le plus haut possible sur le cinéma togolais », a-t-il conclu.