Faure Gnassingbé : « la Charte des Nations Unies doit redevenir notre boussole collective »

À l’occasion du 80e anniversaire de la Charte des Nations unies, le président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a livré un message fort et profondément engagé. Il a appelé les peuples du monde à « redonner à la Charte sa force contraignante, sa portée politique et sa capacité d’action ».

Dans un monde assailli par les conflits prolongés, les inégalités croissantes, la crise climatique et la défiance envers les institutions, le chef de l’État togolais rappelle que le texte fondateur signé le 26 juin 1945 à San Francisco est bien plus qu’un document historique. C’est, selon ses mots, « une promesse audacieuse de paix, de justice, de souveraineté égale et de coopération entre les peuples ».

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Le Togo, membre de l’Onu depuis le 20 septembre 1960, reste profondément attaché à cet idéal. Un attachement que le président du Conseil ancre dans une conviction : celle d’un multilatéralisme revisité, « qui protège les plus faibles autant qu’il régule les plus puissants« . Pour Faure Gnassingbé, il est temps d’aller au-delà des symboles et de « restaurer la crédibilité » de la Charte.

Le chef de l’exécutif plaide pour des institutions « plus représentatives, plus réactives, plus justes », capables de prévenir les crises plutôt que de simplement les gérer. Il souligne avec insistance : « Le Togo croit fermement à cette refondation, non par nostalgie, mais par lucidité et par nécessité. »

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Loin d’un simple discours commémoratif, cette déclaration est un appel à la responsabilité collective. Elle exhorte la communauté internationale à faire de la Charte non plus une relique, mais un levier. Un outil vivant pour transformer les relations internationales.

À l’heure où le monde tangue entre désillusion et espoir, le message est bien précis : « La Charte doit redevenir notre boussole collective, parce que la coopération entre les nations reste notre meilleur espoir ». Un rappel salutaire, à l’heure des fractures planétaires.

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