De l’Est de la RDC aux rives du Japon, la stabilité de l’Afrique se joue dans l’unité. En marge de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad9), le président du Conseil, Faure Gnassingbé, et son homologue angolais João Lourenço, président en exercice de l’Union africaine, ont tenu une séance de travail, ce 21 août à Yokohama.
La rencontre, à la fois sobre et stratégique, a été consacrée aux grands défis du continent. « La situation dans la région des Grands Lacs, a été particulièrement au centre des échanges », précise le communiqué. Un sujet sensible qui ne cesse d’alimenter l’agenda africain.
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Dans ce contexte, João Lourenço a réaffirmé son soutien total au rôle de médiateur confié à Faure Gnassingbé par l’Union africaine. Mais l’entretien n’a pas seulement tourné autour des crises. Les deux dirigeants ont aussi tenu à rappeler la profondeur des relations entre leurs pays. Ils ont exprimé une « volonté commune de renforcer ces liens bilatéraux à travers des partenariats stratégiques », ouvrant ainsi la voie à une coopération plus solide entre Lomé et Luanda.
Ce face-à-face va bien au-delà du protocole. Il illustre une conviction partagée : l’Afrique ne peut relever ses défis sans coordination, sans dialogue, sans vision commune. A Yokohama, c’est bien de la stabilité et de l’intégration du continent dont il s’agit.
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Cette rencontre marque ainsi « une étape supplémentaire dans la coordination des efforts africains en faveur de la stabilité régionale, du développement et de l’intégration continentale ». Une étape qui résonne comme une promesse, celle d’un leadership africain en action.