Le palais présidentiel de Lomé a vibré au rythme d’une rencontre prestigieuse, ce vendredi 11 juillet. Faure Essozimna Gnassingbé, président du Conseil, a reçu en audience Jean-Claude Kassi Brou, gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Cette entrevue s’inscrit dans la foulée des réunions statutaires de l’Union monétaire ouest africaine (Umoa), organisées quelques jours plus tôt, le 7 juillet. Le décor est planté : un climat d’écoute, d’analyse et surtout d’optimisme mesuré.
Au cœur des échanges, la santé économique de l’Union. Avec assurance, Jean-Claude Kassi Brou a affirmé : « Les indicateurs sont bons et la situation aussi de notre position extérieure est bonne. » Une phrase courte, limpide, mais lourde de sens. La croissance reste soutenue, l’inflation demeure sous contrôle, et l’équilibre financier rassure les États membres.
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Le président du Conseil et le gouverneur n’ont pas seulement dressé un état des lieux. Ils ont surtout tracé des perspectives. À court et moyen terme, l’ambition est précise : « le maintien de la stabilité macroéconomique et la poursuite du financement de l’économie ». Cette vision se veut pragmatique et ambitieuse à la fois.
En dehors des chiffres, il s’agit de répondre aux attentes concrètes des citoyens. Le développement et l’emploi sont érigés en priorités cardinales. L’Union ne veut pas seulement afficher des courbes de croissance flatteuses ; elle veut que ces progrès se ressentent dans chaque foyer.
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La BCEAO, rappelons-le, est « l’Institut d’émission commun aux États membres de l’Union monétaire ouest-africaine ». Plus qu’une banque, elle est un pilier, un repère.
Dans un contexte régional souvent secoué par les défis politiques et sécuritaires, cette rencontre sonne comme un message d’espoir. Un vent nouveau pour une Afrique de l’Ouest qui croit en sa capacité à transformer la stabilité monétaire en prospérité réelle.