Examens scolaires 2025 : les conditions strictes pour être correcteur

À l’approche des examens scolaires, le ministère des Enseignements primaire, secondaire et technique fait des précisions majeures. Pour participer aux corrections, les enseignants doivent remplir des critères bien précis, fixés par une note ministérielle datée du 15 mai 2025. L’initiative vise à garantir le sérieux et la rigueur dans l’évaluation des candidats.

Les premières copies à corriger seront celles du BAC 1, dont les épreuves débutent officiellement le 26 mai 2025. Pour y être éligible, un enseignant doit au minimum avoir une licence (BAC+3), justifier d’au moins trois ans d’expérience dans l’Enseignement général (dans un établissement public ou privé agréé) et être enseignant de la classe de Première dans la discipline concernée. La moralité et la bonne santé sont également exigées.

BEPC : priorité aux enseignants de 3ᵉ
Pour les corrections du BEPC, les conditions sont similaires : niveau minimal de licence ou diplôme professionnel équivalent (CAP-CEG, LPE), trois ans d’expérience dans l’enseignement général, et priorité aux enseignants de troisième. Là encore, le correcteur doit faire preuve d’une bonne conduite et être en capacité physique de mener la tâche.

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CEPD : une exigence de terrain
Concernant le Certificat d’études du premier degré (CEPD), le ministère exige un BAC 2 minimum ou un diplôme professionnel comme le CEAP ou le CAP, avec trois ans d’expérience dans le primaire. La priorité est donnée aux enseignants titulaires de classes de cours moyen (CM), jugés plus proches des réalités de l’examen.

Un appel à la rigueur dans la sélection
Le ministre Komlan Dodzi Kokoroko insiste : la sélection des correcteurs est une étape cruciale du processus. Elle exige impartialité, professionnalisme et vigilance de la part des responsables d’inspection. Toute irrégularité dans le choix d’un correcteur sera fermement sanctionnée.

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« Tout manquement constaté dans le choix d’un correcteur engage la responsabilité du chef d’inspection. En tout état de cause, le correcteur ne remplissant pas ces conditions sera purement et simplement exclu des travaux de correction », a martelé le ministre dans sa note circulaire. Le ton est donné : pour ces examens 2025, la qualité passe avant tout.

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