Au cours des 1.000 jours écoulés depuis le meurtre de l’Afro-américain George Floyd le 25 mai 2020 dans le Minnesota, 618 Noirs ont été abattus par la police aux Etats-Unis, selon un article publié la semaine dernière par The Daily Record, un quotidien basé dans l’Ohio et rattaché au réseau d’information USA Today.
En moyenne, la police américaine tue plus de 1.000 personnes par balle chaque année. Bien que la moitié des personnes abattues par la police soient blanches, les Noirs sont touchés de manière disproportionnée, car ils ne représentent que quelque 14 % de la population américaine, et sont deux fois plus susceptibles d’être abattus par la police que les Américains blancs, selon un récent article du Washington Post.
“Beaucoup de gens doivent se demander pourquoi cela continue. A quoi cela sert-il ? La réponse est simple, le problème de l’injustice raciale reste énorme”, peut-on lire dans l’article d’opinion.
“Cela ne veut pas dire que tous ceux qui travaillent dans les forces de l’ordre sont racistes, mais cela suggère que le problème du racisme est meurtrier”, note l’article.
Cette question va au-delà de la police. En matière de soins de santé, les patients noirs sont souvent supposés avoir une tolérance à la douleur plus élevée que la moyenne, ce qui les conduit à recevoir des soins de moins bonne qualité. Les Noirs américains ont également une espérance de vie plus courte, une pression artérielle plus élevée et souffrent davantage de troubles mentaux comme l’anxiété, la dépression et le stress à force de vivre dans une société qui leur accorde moins de considération, selon l’article. Fin
Xinhua