Il s’agit d’une initiative de l’IRENA, en collaboration avec le Kenya, l’Allemagne, le Danemark et les Émirats arabes unis.
Un « Partenariat accéléré pour les énergies renouvelables en Afrique » (APRA) a été lancé lors du premier Sommet africain sur le climat (ACS), organisé au Kenya du 4 au 6 septembre. Il s’agit d’une initiative de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), en collaboration avec le Kenya, l’Allemagne, le Danemark et les Émirats arabes unis.
Conçu pour stimuler le développement des énergies renouvelables et de l’industrie verte sur l’ensemble du continent, l’APRA comprend le Kenya, l’Éthiopie, la Namibie, le Rwanda, la Sierra Leone et le Zimbabwe. Selon l’IRENA, d’autres pays ainsi que des organisations des secteurs public et privé sont invités à rejoindre l’APRA afin d’amplifier les efforts, de mener une action climatique ambitieuse et de mettre en œuvre des stratégies efficaces en matière d’énergie verte.
Le partenariat se concentre sur trois domaines clés : la mobilisation des financements, l’assistance technique et le renforcement des capacités, et l’implication du secteur privé. « Cette coalition peut aider à débloquer l’énorme potentiel des énergies renouvelables, contribuer à la croissance économique durable, aux opportunités d’emploi et présenter des solutions africaines pour faire face à la crise du climat », a déclaré Jennifer Morgan, la représentante spéciale pour la politique climatique internationale au ministère fédérale allemand des Affaires étrangères, qui a pris part au Sommet.
Placé sous le thème de « Stimuler la croissance verte et les solutions de financement du climat pour l’Afrique et le monde », l’ACS est organisé par l’Union africaine (UA) et le Kenya. Bien que l’Afrique compte 17 pour cent de la population mondiale, elle n’a reçu que 2 pour cent des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables, d’après l’IRENA.
dpa