L’initiative Énergie durable pour tous (SE4All), lancée par le Secrétaire général des Nations unies et proclamée par la Décennie 2014-2024 de l’énergie durable pour tous, a fixé trois objectifs : assurer un accès universel à des services énergétiques modernes ; doubler le taux d’amélioration de l’efficacité énergétique ; doubler la part des énergies renouvelables. Pour l’effectivité de l’interconnexion électrique en Afrique de l’Ouest, la Cedeao prévoit 36,392 millions de dollars. Un montant qui va aider l’institution a atteindre ses objectifs.
C’est au cours d’une rencontre axée sur la sécurisation des paiements relatifs aux échanges transfrontaliers de l’énergie électrique en Afrique de l’Ouest à Bamako que six États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont envisagé de réaliser des lignes d’interconnexion électriques et de construction de centrales électriques. Il s’agit des pays comme le (Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Liberia, Mali et Sierra Leone).
Dans les années à venir, la demande énergétique croissante causée par la rapidité de la croissance démographique (environ 2,5% par an), de l’urbanisation et du développement économique exigera des mesures urgentes pour exploiter les immenses ressources énergétiques renouvelables de la région.
Ensuite, la pauvreté énergétique et ses conséquences pour les économies locales et le développement social devraient être le défi prédominant pour l’Afrique de l’Ouest jusqu’en 2030. L’accès à l’électricité varie beaucoup : au Niger, le taux d’électrification atteint à peine 9% (2001) alors que le Cap-Vert a pratiquement atteint l’objectif de l’accès universel.
Les économies de l’Afrique de l’Ouest sont déjà confrontées aux effets du changement climatique et le seront davantage dans les décennies à venir. Il est donc de plus en plus urgent de réduire les émissions et d’encourager des mesures d’adaptation appropriées au niveau régional tout en s’attachant à atteindre les objectifs du développement durable. Compte tenu de la vulnérabilité de la région face au changement climatique, le besoin urgent en sources d’énergie fiables et abordables pose un dilemme aux responsables.
Notons qu’un potentiel hydroélectrique estimé à 23.000 MW est concentré dans 05 des 15 États Membres, dont seulement environ 16% a été exploité. Selon les premières estimations, celui de la région représente environ 6000 MW. De nombreuses formes d’énergie peuvent être exploitées. Et par la suite la Cedeao fait partie des plus fervents partisans de l’initiative SE4All qui vise à aider les États membres à sortir de la pauvreté énergétique et met en œuvre un certain nombre d’initiatives pour atteindre les objectifs fixés.
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