Le Togo gagne du terrain dans sa transition énergétique : en un an, 300 000 ménages supplémentaires ont désormais accès à la lumière, propulsant le taux d’électrification nationale à 75 %. Une avancée qui redessine le quotidien et ouvre de nouvelles perspectives aux zones les plus isolées.
Cette avancée de cinq points par rapport aux « 70 % enregistrés en 2024 » traduit l’impact d’un ensemble de chantiers menés simultanément : extension du réseau, modernisation des infrastructures et développement de nouvelles capacités de production. La centrale solaire de Blitta, les projets photovoltaïques en cours, le programme Cizo ou encore le Fonds Tinga forment la colonne vertébrale de cette transformation. Leur objectif est de fournir des solutions adaptées aux besoins, tout en réduisant les inégalités d’accès entre zones urbaines et rurales.
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Mais le tableau reste contrasté. En dehors des villes, l’accès demeure limité, avec un taux inférieur à 35 %. Un défi que le pays tente d’adresser avec des initiatives ciblées. Jeudi 11 décembre, le gouvernement a lancé, en partenariat avec la Chine, la distribution de 3 900 kits solaires dans la préfecture de Sotouboua. Une action pensée pour toucher les villages éloignés où l’installation du réseau classique reste coûteuse ou complexe.
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Pour l’Agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables, l’impact dépasse la simple électrification. Comme le souligne son directeur général, Singo Tchapo, « au-delà de l’accès à la lumière, ce projet favorise les activités économiques, améliore les services sociaux, crée des emplois et constitue un modèle durable et reproductible pour un avenir plus vert et inclusif ».
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Le pays voit loin. En consolidant ses partenariats, notamment avec la Banque mondiale et la BOAD, il sécurise les financements nécessaires pour poursuivre sa stratégie énergétique. L’ambition est clairement exprimée : atteindre la couverture universelle d’ici 2030. Une trajectoire exigeante, mais que les progrès récents rendent plus tangible que jamais.
