Alors que les élections sénatoriales prévues pour le 15 février approchent à grands pas, l’effervescence de ce tout premier scrutin se fait de plus en plus réelle. Ces élections, qui permettront de désigner les 41 premiers sénateurs du pays, marquent un tournant décisif dans l’histoire politique du Togo.
Au cœur de cette dynamique, la Cour constitutionnelle joue un rôle crucial. Depuis le 13 janvier, ses membres sont réunis à Adétikopé pour revisiter les textes relatifs aux contentieux électoraux. Cette rencontre permet d’éviter toute ambiguïté juridique et garantir un scrutin transparent. « Le pouvoir régalien de la Cour est de veiller à la régularité des élections et des consultations référendaires. Elle tranche toutes les contestations », a souligné le juge Koffi Amékoudji.
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La scène politique est animée, avec 92 candidats en lice pour les 41 sièges disponibles. Parmi eux, plusieurs partis de l’opposition veulent miser sur leur vision pour séduire les électeurs. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a déjà publié la liste provisoire, mais celle-ci devra encore passer le tamis des recours avant sa validation finale.
Ces élections revêtent une importance particulière. Elles permettront enfin l’opérationnalisation du Sénat, une institution prévue par la Constitution de mai 2024. Les attentes sont énormes : le futur Sénat sera-t-il à la hauteur des espérances placées en lui ? Les regards restent tournés sur le 15 février, date à laquelle les urnes livreront leur verdict.