À quelques heures du scrutin municipal du 17 juillet, le Togo soigne son image démocratique. Ce mardi 15 juillet, une réunion de haut niveau s’est tenue à Lomé. L’objectif est d’édifier les observateurs internationaux sur le déroulement du processus électoral.
Venus en majorité d’institutions africaines, dont le Conseil de l’Entente, ces observateurs ont eu droit à un exposé détaillé sur les dispositifs juridiques, logistiques et sécuritaires mis en place. Le ton est donné : transparence, crédibilité, et sérénité doivent être les maîtres-mots de cette élection.
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« Nous comptons sur vous pour faire preuve, tout au long de votre mission, de rigueur et de la hauteur de vue qui caractérisent vos institutions », a lancé Afo Salifou, Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. En retour, il promet une coopération sans faille.
La mission du Conseil de l’Entente a multiplié les rencontres avec les organes clés du processus électoral, notamment la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) et la Cour suprême.
« Ces échanges nous ont permis de mieux appréhender le cadre institutionnel dans lequel se déroulent ces élections », a confié Ouattara Adama, chef de la délégation. Il salue les mécanismes de régulation de l’information et du traitement des contentieux électoraux.
Ce jeudi, 1527 conseillers municipaux seront élus dans les 117 communes du pays. Une étape cruciale pour la décentralisation, sous les regards attentifs d’une Afrique venue observer ce scrutin crucial.
