6 conseillers pour l’Union pour la République (Unir) et 5 pour l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre, l’écart est mince. Autour de ces deux blocs, une nébuleuse de micro-partis : UFC, FDR, Tovia, Batir, DMP, PSR, Humanistes, EPA, ACP… tous détenant, à des degrés divers, la clé du futur pouvoir local.
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« Si un bloc arrive à rassembler plus largement autour de lui, il a toutes les chances d’être élu », confie Éric Dupuy, porte-parole de l’ANC. Dans cet entre-deux politique, chaque alliance vaut promesse, chaque amitié peut peser plus qu’un programme. Les tractations s’esquissent et les sourires deviennent stratégiques.
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Pour Jean-Pierre Fabre, l’enjeu est déterminant : conserver la commune Golfe 4, c’est sauver une vitrine d’opposition dans une capitale dominée par le parti au pouvoir. Cette mairie, véritable poumon économique et social de Lomé, incarne son dernier bastion symbolique face à »une mainmise » d’Unir.
Mais dans cette bataille où tout se joue à la marge, la démocratie locale se transforme en exercice d’équilibriste. La règle électorale qui permet au plus âgé des candidats d’être désigné en cas de ballotage pourrait trancher, mais pour l’heure le suspens demeure.