Huit cent trente quatre millions sept cent vingt-sept mille cinq cent soixante-six francs (834 727 566 ) cfa, c’est le crédit que le gouvernement a mis à la disposition des structures dont les établissements,les inspections, et directions régionales du ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat pour compenser la mesure de la gratuité des frais de scolarité au secondaire (MEPSTA).
Selon le site “Edunews”, les fonds débloqués sont logés dans des comptes à la trésorerie générale de l’Etat au trésor public pour les services implantés à Lomé et dans les trésoreries préfectorales pour les services de l’intérieur.
Au total, plus de 1124 structures (collèges, lycées, inspections et directions régionales) du MEPSA sont concernés par ces dotations.
L’accès aux fonds est subordonné à la présentation d’un chéquier dont les chèques pourront comporter deux ou trois signatures conjointes notamment : le DRE et le chef division des finances pour les directions régionales ; le chef d’inspection et le chef section des finances pour les inspections du secondaire ; le secrétaire général et le président du comité de gestion des ressources des établissements secondaires (COGERES) ou le secrétaire général et le trésorier du COGERES pour les établissements ; le secrétaire général, l’économe/comptable et le président du COGERES pour les grands établissements qui disposent d’économe/comptable dûment nommés par l’Etat.
Dans un courrier daté du 27 décembre 2021 dernier, le ministre Kokoroko a rappelé, les conditions de la mise à disposition du crédit et les modalités d’exécution des dépenses sur les comptes au trésor, les règles de gestion de ces subventions.
Il rappelle par la même occasion aux chefs d’établissement, d’inspection et des directions régionales d’élaborer le budget unique détaillé, de manière participative prenant en compte toutes les sources de financement ; de faire viser ce budget par la structure hiérarchique immédiate (inspection pour les établissements, DRE pour les inspections, DAF pour les DRE).
Par ce geste du gouvernement, la réforme du système éducatif se poursuit et la professionnalisation du métier d’enseignant devient peu à peu une réalité dans notre pays le Togo.