Selon l’UNESCO, cette inscription garantit que l’héritage de la libération de l’Afrique du Sud et les valeurs qu’elle incarne seront transmis aux générations futures.
L’UNESCO a inscrit 14 sites situés en Afrique du Sud sur la Liste du patrimoine mondial, regroupés sous l’intitulé « Droits de l’homme, libération et réconciliation : sites de mémoire de Nelson Mandela ».
Sur la Liste figurent Sharpeville, dans la province du Transvaal, où la police a tué il y a 64 ans 69 manifestants noirs, dont des enfants, ainsi que le village de Mqhekezweni, dans la province du Cap oriental, où Mandela a passé une partie de sa jeunesse. Les 14 sites comprennent notamment l’université de Fort Hare au Cap oriental où Mandela a étudié, et les Bâtiments de l’Union, dans la capitale Pretoria, où il a prêté serment en tant que premier président élu au suffrage universel, en 1994.
Cette inscription « témoigne non seulement de la lutte contre l’État d’apartheid, mais aussi de la contribution de Nelson Mandela à la liberté, aux droits de l’homme et à la paix », s’est félicitée la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay. Ces sites illustrent « les événements et les idées qui ont été au cœur de la lutte pour la libération de l’Afrique du Sud et qui continuent d’inspirer l’humanité et la réconciliation », a déclaré la Présidence sud-africaine.
Nelson Mandela, décédé en 2013 à l’âge de 95 ans, est devenu le premier dirigeant noir d’Afrique du Sud, quatre ans après avoir été libéré de prison. Il avait été privé de liberté pendant 27 ans, notamment sur l’île de Robben Island, au large du Cap. En 1999, l’île a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial. Elle a été utilisée à différentes époques entre le XVIIe et le XXe siècle comme prison. « Elle témoigne de l’oppression et du racisme qui ont régné avant le triomphe de la démocratie et de la liberté », a indiqué l’UNESCO.
dpa
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