À la Tribune des Nations unies, en décembre, dernier, le Togo a rappelé ses priorités en matière des droits humains. A la faveur de l’initiative Droits humains 75, le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé a insisté entre autres sur : l’assurance maladie universelle pour tous, qui entre pleinement en vigueur au Togo à partir de cette nouvelle année.
Le Togo est un pays qui tient vraiment à la protection des droits inaliénables de ses 8 millions d’habitants recensés en 2023. Par conséquent, plusieurs instruments juridiques et des mécanismes socioéconomiques existent, ils sont utilisés par les gouvernants pour qu’aucune couche sociale ne soit lésée ou laissée pour compte.
Les droits de l’homme sont également appelés droits fondamentaux ou droits de la personne. Comme le reconnaissent les Nations unies, ce sont des « droits inhérents à tous les êtres humains, indépendamment de leur nationalité, de leur lieu de résidence, de leur sexe, de leur origine ethnique, de leur religion, de leur langue, ou de tout autre statut ».
Ces droits sont universels, ils s’appliquent à tous les individus sans discrimination. Ils « ne peuvent pas être cédés ou supprimés, et sont interdépendants, se renforçant mutuellement ».
Les droits reconnus au Togo.
Partout dans le monde, il existe des catégories de droits dont l’objectif est de protéger la dignité des individus et de créer une société juste. Le Togo les approuve et les intègre dans sa Constitution et sa législation nationale.
Les autorités mettent en place les moyens nécessaires pour les respecter et les faire respecter. Les droits civils et politiques ; les droits économiques, sociaux et culturels ainsi que les droits collectifs et de solidarité sont scrupuleusement observés sur le territoire.
Dans les droits civils et politiques, il y a le droit à la vie et à la sécurité personnelle, la liberté d’expression et d’opinion, le droit à un procès équitable, la liberté de religion et de conviction, le droit à la vie privée.
S’agissant des droits économiques, sociaux et culturels, on peut parler du droit au travail et à des conditions de travail équitables, du droit à l’éducation, du droit à un niveau de vie décent, du droit à la santé. Puis, en ce qui concerne les droits collectifs et de solidarité, ce sont le droit à l’autodétermination, le droit à la paix et à la sécurité, le droit au développement…
Les priorités
En décembre 2023, le Premier ministre Tomegah-Dogbé a réitéré les engagements du pays à la Tribune des Nations unies. Au titre de l’initiative Droits humains 75, l’autorité a indiqué que les priorités du Togo sont l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle pour tous.
Par ailleurs, le pays s’active pour adopter, d’ici fin 2024, une loi sur les modalités de reconnaissance et de protection des défenseurs des droits de l’homme. L’amélioration de l’accès à l’eau potable à 1 500 habitants par la réalisation de 1 250 forages équipés de pompes à motricité humaine, la construction de 1 245 postes d’eau autonomes à pompage solaire, sont prévues.
Tout comme la création d’un centre de formation des éducateurs et professionnels en langues de signes, des engagements conformes aux obligations internationales en matière de droits humains.