Récépissé N° 0010 / HAAC / 12-2020 / pl / P

Diplomatie / Sécurité : le Togo renforce son engagement pour la paix à travers le Processus d’Aqaba

À la table du Processus d’Aqaba à Rome, le Togo, modeste par sa taille mais grand par sa vision, rappelle qu’en Afrique comme ailleurs, la paix se construit, elle ne se décrète pas. Le président du Conseil togolais Faure Essozimna Gnassingbé a participé aux débats.

Quelques jours après Lomé Peace and Security Forum, consacré au dialogue et à la coopération régionale, le Togo poursuit son engagement pour une paix durable. À l’invitation conjointe du Roi Abdallah II de Jordanie et de la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le président du Conseil, Faure Gnassingbé, a concouru aux travaux. Deux initiatives, une même vision : bâtir la paix par la confiance, la coordination et la coopération.

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Pour le Togo, cette participation n’est pas anodine. Le pays figure parmi les partenaires africains associés à ces réflexions, notamment dans la recherche de synergies régionales contre l’extrémisme violent et pour la sécurité des frontières. Une orientation qui rejoint les efforts déjà menés dans le cadre de l’Initiative d’Accra, où Lomé joue un rôle moteur.

Sous la conduite de Faure Gnassingbé, le Togo défend une approche intégrée de la paix articulée autour de trois principes : “prévenir plutôt que subir”, “agir collectivement” et “dialoguer durablement”.

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Ainsi, de Lomé à Rome, une même conviction s’affirme : la paix ne se décrète pas, elle se construit. Pas à pas, dans la confiance et la constance. Et le Togo, à travers sa diplomatie d’écoute et d’action, en fait aujourd’hui la démonstration éloquente.

Lancé en 2015 à Aqaba, en Jordanie, ce processus est “une plateforme internationale de coopération sécuritaire et de partage d’expériences entre États confrontés aux menaces du terrorisme et de l’extrémisme violent.” Loin des grandes tribunes diplomatiques, il mise sur le pragmatisme, la prévention et le dialogue.

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