A la veille de la Conférence de Paris sur la paix dans les Grands Lacs, 3 dirigeants se sont retrouvés pour tracer les contours d’un nouvel espoir. Emmanuel Macron, Faure Essozimna Gnassingbé et Félix-Antoine Tshisekedi ont tenu, le 30 octobre, une rencontre tripartite placée sous le signe de la concertation et de la responsabilité partagée.
Cette réunion de haut niveau, souligne un communiqué, « s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques conjoints visant à promouvoir une approche concertée et durable de la paix dans la région des Grands Lacs ». L’atmosphère était studieuse, empreinte d’une conscience aiguë des enjeux. Car dans l’Est de la République démocratique du Congo, la situation humanitaire reste dramatique, « marquée par des défis persistants liés aux tensions et à l’instabilité de la région ».

Séance de travail entre les 3 délégations
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Les 3 chefs d’État ont réaffirmé « leur volonté commune de renforcer la coordination régionale » et d’appuyer les initiatives de l’Union africaine pour une stabilisation durable.

Mais au-delà des formules diplomatiques, cette rencontre témoigne d’une volonté politique audacieuse : celle de bâtir une paix africaine par les Africains, soutenue par leurs partenaires.
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En appelant à un dialogue inclusif entre les parties concernées et à un appui accru de la communauté internationale, Paris devient, le temps d’un jour, la capitale d’un espoir fragile, celui d’un avenir apaisé pour les peuples des Grands Lacs.