Dans un entretien exclusif accordé au Groupe Emedia (iRadio, Emedia.sn et iTV), publié mardi 07 avril, le professeur Didier Raoult a fait savoir qu’il est possible que la distribution du coronavirus actuellement soit différente en Afrique subsaharienne comparée à l’Europe. Le directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée infection à Marseille, prévient que cela peut ne pas durer.
Ce dernier qui est au cœur d’une vive polémique autour de l’utilisation de l’hydroxycholoroquine dans l’infection covid-19 a expliqué : « quand on regarde des études, y compris celles que nous avons faites au Sénégal sur les autres coronavirus, il est bien possible que le coronavirus actuel y circule. Il est possible aussi qu’il y ait une espèce de protection qui peut être due à l’écosystème africain. Et parmi ces éléments, il y a le fait de la prise de beaucoup d’anti-paludiques qui sont efficaces contre le coronavirus. Donc, il est possible que la distribution du virus soit différente en Afrique subsaharienne que ce qu’elle est en Europe », a-t-il rajouté dans une vidéo qu’il a envoyée à Emedia.
Poursuivant, l’infectiologue a renseigné « qu’il a commencé un traitement avec deux molécules de base que sont l’hydroxycholoroquine et l’azythromycine ». Sur cette base, le chercheur a dénoncé les scientifiques qui critiquent ses études notamment dans son pays, en France.
« Ici, il y a une espèce de cabale un peu fantasque sur les dangers de la chloroquine. Cela fait rire les Africains quand on leur dit que la chloroquine est un médicament dangereux. On a tous bouffé de la chloroquine quand on était gosse. Tout ça n’est pas trop sérieux et ce n’est pas vraiment documenté. La chloroquine a une efficacité sur la maladie », a-t-il affirmé.