L’Agence nationale de gestion de l’environnement (Ange) et les promoteurs de projets de développement ne s’entendent pas toujours sur les modalités qui doivent guider la prise en compte des questions environnementales dans la réalisation de ces projets. L’organisation d’un dialogue entre l’institution et les promoteurs tant du public que du privé s’est avéré utile. Ce dialogue a été lancé jeudi 1er avril à Lomé par le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, Katari Foli-Bazi.
Que ce soit pour installer une station d’essence, construire une usine, une route, mettre en place une exploitation agricole ou d’élevage etc… la prise en compte des exigences environnementales notamment à travers des études d’impacts environnementaux et sociaux, s’impose. « L’impératif du développement économique induit la nécessité de conciliation avec l’écologie », selon le directeur général de l’Ange, le Dr Koffi Efanam Adadji.
Aujourd’hui, pour lutter contre la pauvreté et développer leurs pays, plusieurs options s’offrent aux gouvernements. Mais, « toutes les options ne sont pas bonnes à prendre », affirme Aliou Mamadou Dia, représentant-résident du Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) au Togo. D’ailleurs, comme l’exprimera plus tard le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, ignorer les enjeux environnementaux en matière de développement ne peut pas aider à lutter contre la pauvreté. C’est un leurre.
Les problèmes environnementaux annihilent plutôt les efforts visant à lutter contre la pauvreté. C’est pourquoi le gouvernement prend en compte ces paramètres dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025. Les Objectifs de développement durable (ODD) concilient aussi très bien l’économie, le social et l’environnement.
Lire aussi: L’ANGE veut rendre angélique la gestion de l’environnement au Togo