Longtemps classé parmi les pays à faible développement, le Togo franchit désormais le seuil des nations à indice moyen. Ce pas discret traduit une amélioration des millions de vies. Ce 22 septembre à Lomé, la ministre et secrétaire générale de la présidence du Conseil, Sandra Ablamba Johnson a procédé au lancement national du rapport sur le développement humain 2025.
Ce lancement symbolise l’entrée du pays dans une nouvelle catégorie de progrès. Avec un indice de développement humain de 0,571, contre 0,567 dans le précédent rapport, le Togo se hisse désormais au 161ᵉ rang mondial. Mais surtout, il occupe la 4ᵉ place en Afrique de l’Ouest et le 2ᵉ rang dans l’UEMOA après la Côte d’Ivoire.
Derrière ces chiffres, des avancées concrètes transforment le quotidien. En 4 ans, le taux d’accès à l’eau potable est passé de 60 % à 86 %, celui de l’électricité de 50 % à 74,5 %. Même si des défis persistent, le cap est précis : investir dans l’humain.
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Le rapport, intitulé « Une affaire de choix : individus et perspectives à l’ère de l’IA », ne se limite pas aux statistiques. Il souligne que « l’intelligence artificielle n’est pas seulement une question de technologie. Mais une question de vision humaine », selon Binta Sanneh, représentante résidente du Pnud.
Le Togo n’échappe pas aux incertitudes mondiales. Le ralentissement post-Covid et les inégalités grandissantes posent des risques. Mais le pays, en améliorant son éducation, sa santé et ses infrastructures, veut faire de l’IA un levier d’opportunités plutôt qu’une menace.
Au-delà des classements, c’est une ambition qui se dessine. Celle d’un Togo qui choisit l’humain comme moteur de son développement, avec l’audace de transformer chaque progrès en promesse d’avenir.
Ce rapport produit par le Pnud chaque année oriente les politiques publiques de développement en vue du bien-être social.