Récépissé N° 0010 / HAAC / 12-2020 / pl / P

Désobéissance civique : l’appel à un « Togo mort » fait un flop

Promettant un « Togo mort », Togo Debout et ses alliés espéraient des marchés déserts, des rues muettes, une capitale en veille funèbre. Mais ce samedi 16 août, c’est une autre réalité qui s’est imposée. Lomé grouillait de vie, les taxis klaxonnaient, les marchés bourdonnaient, les boutiques faisaient tourner leurs caisses.

À force de répéter les mêmes refrains, les détracteurs du parti au pouvoir sont devenus les spécialistes de l’appel dans le vide. Leur slogan ressemble à une vieille cassette rayée qui grésille à l’infini. Mais le peuple, pas suffisamment convaincu, demeure dubitatif sur les orientations qu’ils donnent.

Lire aussi : Sécurité routière : après le drame d’Agoè, le gouvernement promet une traque sans répit contre les véhicules défectueux

Car la logique de ces appels est implacable. On demande aux revendeuses de « laisser pourrir leurs tomates au marché », aux conducteurs de taxi-moto de ranger leurs engins, aux boutiquiers de baisser rideau… Pendant ce temps, le peuple demeure perplexe sur l’engagement sans faille de ceux qui agitent ces mots d’ordre.

La mémoire collective, elle, reste intacte. Les Togolais n’ont pas oublié « la grève interminable » qui avait plongé tant de familles dans la misère, pendant que les enfants de certains leaders poursuivaient tranquillement leurs études à l’étranger. Aujourd’hui, ces mêmes visages tentent de rejouer le même scénario, croyant retrouver le même public. Mais la réalité a changé et la jeunesse d’aujourd’hui n’est pas disposée à se prêter à cet exercice.

Lire aussi : Dapaong : le Sodabi frelaté réduit au néant

Contrairement à ce concept de « Togo mort », la population a préféré la démonstration du « Togo vivant ». Car fermer les marchés et boutiques n’affame pas un gouvernement ; cela ne pèse que sur les familles modestes.

Le message des Togolais est clair : assez de manipulations, assez de spectacles stériles. Le pays veut travailler, progresser et construire son avenir.

Laisser un commentaire

Retour en haut