Au Kenya, des manifestants ont assailli mardi les gardes de sécurité du bâtiment du Parlement à Nairobi, capitale du Kenya, et ont pris d’assaut l’institution, quelques heures à peine après l’adoption par les législateurs d’un projet de loi controversé sur la hausse des impôts.
Des centaines de manifestants opposés à la hausse des impôts ont pris le dessus sur les gardes de sécurité et sont entrés dans l’Assemblée nationale et le Sénat, où ils ont vandalisé les locaux.
Une partie du bâtiment du Parlement a été incendiée par des manifestants en colère, dont beaucoup scandaient des slogans anti-gouvernementaux.
Plus tôt dans la journée, les manifestants sont descendus dans la rue pour s’opposer au projet de loi de finances qui vise à augmenter les taxes sur un large éventail de produits, ce qui, selon eux, aggravera les difficultés économiques auxquelles sont confrontés les citoyens.
Au moins quatre manifestants ont été tués par balle et plusieurs autres ont été grièvement blessés au cours de ces échauffourées, a indiqué le commandant de la police du comté de Nairobi, Adamson Bungei.
Certains manifestants ont fait tomber une grille près du Sénat et ont incendié un camion de police qui se trouvait à l’extérieur du Parlement.
Les membres du Parlement ont été évacués lorsque le groupe de manifestants a affronté la police.
Le projet de loi de finances vise à lever 346,7 milliards de shillings supplémentaires (environ 2,67 milliards de dollars américains) sous forme de taxes, y compris la taxe sur le développement des chemins de fer, qui passe de 1,5 à 2,5 %, et la taxe sur les déclarations d’importation, qui passe de 2,5 à 3,5 %. Fin
Xinhua
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