Une dizaine d’étudiants de l’Institut Confucius de l’Université de Lomé s’apprêtent, avec des bourses chinoises, à suivre des domaines variés d’études dans des universités en Chine, pour hisser davantage le flambeau de l’amitié sino-togolaise.
“Un tel nombre de boursiers est une grande avancée pour l’Institut Confucius de l’Université de Lomé, car plus nous envoyons d’étudiants, plus grande est notre chance d’avoir des enseignants locaux formés”, commente la directrice chinoise de l’Institut Confucius de Lomé Zhu Yushan, indiquant que “le succès des apprenants dans leur vie était aussi un accomplissement pour l’Institut”.
En fin de parcours de licence en langue chinoise à l’Institut Confucius de Lomé, Adanlin Bienvenu, 25 ans, fera son Master en langue et culture chinoises qu’il compte revenir valoriser comme enseignant ou dans les entreprises chinoises en Afrique.
De par sa connaissance de la langue et de la culture chinoises, il se dit acteur de la culture africaine auprès des Chinois et acteur de la culture chinoise auprès de ses concitoyens togolais.
“Avoir la capacité de pouvoir m’exprimer en chinois constitue un grand pas pour le rapprochement des deux pays”, souligne M. Adanlin, qui espère des “relations plus étroites” entre son pays et la Chine.
Koutodjo Kossiwa Sylvia, 24 ans, en licence en marketing et stratégie, a obtenu une bourse de trois ans pour le Master en Pédagogie internationale chinoise.
Championne en 2021 au niveau national du concours “Pont vers le Chinois”, elle cumule près de dix années d’apprentissage de la langue chinoise.
Sylvia Kossiwa assure qu’elle reviendra “contribuer au développement du Togo” au terme de sa formation en Chine. “Nous sommes déjà le fruit de la coopération entre la Chine et le Togo”, ajoute Sylvia Kossiwa, rappelant que son usage de la langue chinoise renforcerait la promotion des cultures togolaise et chinoise.
Koutodjo Brigitte, 22 ans et sœur cadette de Sylvia, va en Chine pour faire sa licence en langue et culture chinoises avec l’objectif de revenir enseigner la langue chinoise à la “future génération d’étudiants” au Togo, d’ouvrir un cabinet de traduction ou de se lancer dans le commerce.
“J’apprécie hautement l’amitié qui lie la Chine et le Togo”, confie Koutodjo Brigitte à Xinhua, estimant que la coopération sino-togolaise se renforçait progressivement et se matérialisait dans plusieurs domaines.
“Je me sens comme une ambassadrice de la culture togolaise et de la culture chinoise parce que j’ai appris et je connais beaucoup de choses sur ces deux cultures”, assure Koutodjo Brigitte, qui est la championne 2022 au niveau du Togo du concours Pont vers le Chinois. Fin
Xinhua