L’examen du Togo au titre du troisième cycle de l’évaluation périodique universelle vient de s’achever à la salle 20 “salle des Civilisations et des droits de l’homme” du Palais des Nations de Genève, lieu qui fait office de saint des saints en matière des droits de l’homme dans le monde. C’est tout d’abord à la délégation togolaise conduite par le ministre des Droits de l’homme que l’honneur est revenu de présenter le tableau des droits de l’homme au Togo et les mesures prises pour améliorer la situation et pour remplir ses obligations en la matière. À la suite de la présentation, 93 pays ont pris en série la parole pour apprécier la pratique des droits de l’homme au Togo et formuler des recommandations, encore provisoires.
Place a été faite, en série également, aux réponses apportées par les différents membres de la délégation. Au sortir de l’examen, le représentant permanent du Togo auprès des Nations unies, M. Yackoley K. Johnson, ambassadeur plénipotentiaire, représentant permanent du Togo auprès des Nations unies, n’a pu s’empêcher de livrer ses premières impressions.
« Une note de satisfaction »
Le Togo a présenté son 3e rapport après celui de 2011 et 2016. Au sortir de la présentation du rapport du Togo, quelles impressions sur le vif ? « Il est toujours difficile à celui qui danse de s’apprécier. Ce qui est important est que l’exercice s’est déroulé comme il se doit. Nous avons tenu à donner les réponses que nous souhaitions donner sans problème et en plus, nous avons strictement respecté le canevas, le timing. Nous n’avons pas débordé d’une seconde et ce n’est pas facile. L’expérience que j’ai à Genève montre qu’il n’est pas toujours facile pour les États dans le débat interactif de tenir dans le temps imparti. Donc c’est déjà une note de satisfaction. Nous avons pu effectivement noter également que beaucoup d’Etats nous ont fait observer que nous avons fait des progrès ; ils bont salué les efforts que le Togo a faits dans tous les domaines », a répondu Yackoley Kokou Johnson.
« Des recommandations dans le sens d’une amélioration »
Les recommandations n’ont pas manqué lors de la présentation du rapport du Togo. « C’est vrai, les recommandations ont été faites mais ces recommandations ont été faites dans le sens d’une amélioration. Beaucoup de recommandations nous invitent à poursuivre les efforts, de renforcer les actions. Ce qui veut dire que ce qui est déjà fait par le Togo est reconnu par la communauté des États qui font la promotion et la protection des droits de l’homme. Cest une bonne note de satisfaction. Comme ce n’est pas un examen, il n’y a pas de note. Il s’agit pour les États d’apprécier ce que vous avez pu faire et des évolutions que vous avez apportées à votre promotion et protection des droits de l’homme », nous a confié l’ambassadeur, Johnson.
L’EPU est un mécanisme établi par le conseil des Droits de l’homme permettant d’examiner la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations unies, le Togo y compris.
Lire aussi : Genève, à la veille du 3ème EPU du Togo : les sentiments du ministre Christian Trimua, des droits de l’homme