Beaucoup de voix s’élèvent dans le monde pour une utilisation accrue de l’intelligence artificielle qui aiderait à protéger les citoyens et les acquis de l’Etat. Mais, analysée de près, cette technologie ne représenterait-elle pas un moyen pour les individus mal intentionnés, hackers, espions, mercenaires etc. de gagner du terrain dans leurs activités pernicieuses qui mettent en péril la sûreté nationale ? On peut être tenté de répondre par l’affirmative.
« Selon le rapport du Royal United Services Institute for Defense and Security Studies (RUSI) partagé par ZDNet, les Etats devraient adopter l’intelligence artificielle pour renforcer leur sécurité nationale. Cette forme de technologie représente de belles opportunités pour le secteur de la cybersécurité, notamment à un niveau national » écrit Togo Matin.
Mais…
« Le recours à l’intelligence artificielle pourrait avoir un côté pervers dans le sens où les cybercriminels et Etats hostiles pourraient y faire appel également afin de poursuivre leurs méfaits à armes plus ou moins égales (…). Dans le rapport, certaines entités hostiles pourraient déjà avoir fait usage de l’intelligence africaine dans le cadre de cyberattaques ». Cela reste difficile à déterminer cependant.
De fait, le défi pour les services de sécurité nationale serait d’arriver à tirer profit de l’intelligence artificielle plus que les hackers et limiter, autant que faire se peut, toute velléité de leur part.