Le ballet diplomatique s’intensifie sur le continent africain, et Lomé s’impose comme carrefour dans la crise qui mine l’est de la République démocratique du Congo. Ce jeudi 24 avril, le chef de la diplomatie angolaise, Antonio Tété, était à Lomé pour une visite de travail, la deuxième en quelques mois.
Accueilli par son homologue togolais Robert Dussey, le ministre angolais a exposé les avancées de la médiation entreprise par son pays. Depuis la désignation du président Joao Lourenço comme médiateur officiel entre Kigali et Kinshasa, l’Angola joue un rôle pivot. Lomé s’y associe avec constance, confiance et méthode.
“Le président Faure Gnassingbé a foi en l’expertise africaine en matière de gestion et de règlement pacifique et diplomatique des conflits”, a souligné Robert Dussey, saluant “tout le sérieux du travail effectué par l’Angola”.
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Mais le Togo entend aussi imprimer sa marque diplomatique. Une approche “dialectique”, comme le précise le ministre des Affaires étrangères togolais. “Elle explorera de nouvelles solutions de résolution du conflit, tout en conservant les avancées et en s’appuyant sur les acquis des différents processus”, notamment “le processus de Luanda”.
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Résolue, la diplomatie togolaise s’active, multipliant les échanges et les initiatives. Jeudi encore, l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU a réaffirmé son soutien aux autorités togolaises.
Dans l’ombre des projecteurs, main dans la main, Lomé et Luanda bâtissent une paix nécessaire dans la région des Grands Lacs.