Lomé multiplie les appuis diplomatiques dans sa quête de paix pour la région troublée de l’Est congolais. Dernier soutien en date : celui de l’Union européenne, venu saluer et encourager les efforts de Faure Gnassingbé.
Un appui de poids depuis Abidjan.
C’est en marge de la cérémonie de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny-Unesco pour la Recherche de la Paix 2024 que le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est entretenu avec António Luís Santos da Costa, président du Conseil européen. À Abidjan, les deux dirigeants ont longuement échangé sur les grands défis sécuritaires du continent, avec un accent particulier sur la situation en République Démocratique du Congo.
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Lomé, moteur de la coordination diplomatique
Le président togolais a présenté l’état d’avancement des initiatives de médiation menées par son pays dans la crise qui secoue l’Est de la RDC. L’Union Européenne, par la voix de son représentant, a salué cet engagement et exprimé sa volonté de renforcer la coordination avec Lomé afin de favoriser une sortie durable de crise. Une convergence de vues s’est dégagée : unir les efforts diplomatiques pour maximiser les chances de paix.
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Une dynamique régionale en marche
Ce soutien européen vient s’ajouter à ceux déjà exprimés par les Nations Unies et le Qatar ces derniers jours. Et sur le terrain, Lomé poursuit sa stratégie d’alignement des initiatives africaines. Le weekend dernier, une rencontre s’est tenue dans la capitale togolaise entre le Médiateur de l’Union africaine et le Panel des facilitateurs du continent, illustrant la volonté de fédérer les approches autour d’une même table.
Alors que les tensions persistent dans l’Est congolais, l’intensification des appuis diplomatiques autour de Lomé offre une lueur d’espoir. Mais pour que cette dynamique porte ses fruits, elle devra s’accompagner d’actions concrètes sur le terrain. Le Togo, fort de cette confiance internationale, semble déterminé à jouer les chefs d’orchestre d’une médiation qui mise sur l’unité pour faire reculer la violence.
