Les acteurs des centres et districts qui sont impliqués dans la gestion de la pandémie Covid-19, veulent se faire entendre à travers un mouvement d’humeur spontané déclenché ce lundi 19 avril, rapporte “togotimes.”
Le confrère précise qu’ au CHU.SO, les malades du Covid-19 ne verront plus les hommes en blouse pour s’occuper d’eux. Le mouvement d’humeur déclenché va se poursuuvre jusqu’à satisfaction.
Après une première action le 12 avril 2021, les acteurs des centres et districts impliqués dans la gestion de la pandémie Covid-19 sont mécontents. Considérés comme des oubliés dans la lutte contre le Covid-19 et ne comprenant pas pourquoi le ministère de la santé reste muet sur leur condition de vie et de travail, ils déclenchent un mouvement d’humeur. Conséquence, les malades du Covid-19 sont laissés à leur propre sort.
Depuis la nouvelle réorganisation des activités des équipes d’intervention rapide (EIR) sur le terrain au mois de novembre 2020, le travail devient de plus en plus énorme et pénible, font savoir les responsables. Devant les cas de contamination sans cesse croissant, les acteurs des centres et districts impliqués dans la gestion de la pandémie Covid-19, refusent aussi de leur côté, d’être des boucs émissaires. Eux, en plus de leurs tâches quotidiennes, assurent la pérennité des activités COVID partout où besoin sera avec d’énormes risques.
Face à la situation, ils observent un mouvement d’humeur qui vise à attirer l’attention du ministère de la santé sur leur cas. «A l’heure actuelle, nous sommes endettés pour survivre», renseigne un homme en blouse sous le couvert de l’anonymat. Et de préciser “Nous ne pourrons continuer le travail qu’à condition qu’on donne les moyens de le faire (…)”.
A travers leur mouvement d’humeur débuté ce lundi et qui se poursuivra, ils veulent réclamer le non-paiement des primes pendant 6 mois. Car, depuis novembre 2020 à ce jour, rien n’est payé à ses hommes et femmes qui sont chargés du suivi de voyageurs, des cas contacts, les cas confirmés isolés à domicile.
Concrètement, a fait savoir au confrère ses hommes en blouse, il s’agira d’une cessation de toutes activités de l’équipe d’intervention rapide (EIR) dans le cadre de la pandémie.
Dans leur revendication, ils exigent : la motivation du personnel EIR, à travers des primes mensuelles régulière ; la fourniture des moyens de communication au personnel par l’octroi de crédit de communication ; doter le CHU SO, une ambulance médicalisée pour le transfert d’urgence des cas confirmés oxygeno dépendants ; assurer le déplacement des équipes sur le terrain pour le suivi et l’investigation : au moins 2000F par jour par personne ; assurée les frais du téléphone : Au moins 2000F par jour par personne et la motivation les acteurs pour les risques encourus et pour l’utilisation des heures hors services : 50000 F par mois par personne.