Western and Central Africa Port Security (WeCAPS) est un projet de l’Union européenne qui vise à « améliorer la sécurité et la sûreté des ports en Afrique de l’Ouest et du Centre ». Il s’engage à « soutenir les efforts déployés par les ports de la région pour gérer et atténuer l’impact du nouveau coronavirus ».
« A l’heure où le monde fait face à une menace sans précédent, le secteur maritime joue un rôle essentiel dans la riposte qui lui est faite. C’est la raison pour laquelle il est si important de permettre au commerce maritime de continuer et que les ports du monde puissent rester ouverts », lit-on dans un communiqué que viennent de publier l’Union européenne et Expertise France.
« WeCAPS a donc choisi un dispositif opérationnel afin d’adopter des mesures supplémentaires pour contribuer à protéger le personnel travaillant dans les communautés portuaires et, par conséquent, les aider à assurer la continuité de leurs opérations ».
« Il a ainsi mis à leur disposition, à travers Expertise France, un outil de partage de connaissance et d’enseignement à distance, concernant le risque biologique, avec un accent porté sur le coronavirus SARS-CoV-2 et la maladie covid-19 associée, qui doit permettre aux acteurs portuaires d’avoir de bonnes connaissances de base sur la maladie, ses modes de propagation et les moyens à mettre en œuvre pour s’en protéger ».
Le projet a également fait parvenir « un guide de bonnes pratiques, rédigé par l’expert protection civile du projet sur la base des procédures opérationnelles des services d’incendie et de secours en Europe, au profit des autorités des ports partenaires et des personnels primo-intervenants, qui leur permettra de poursuivre leurs activités et d’assurer des missions de sûreté et sécurité tout en respectant les gestes barrière ».
Aussi, il prévoit « l’acquisition de matériel de réponse opérationnel face à la crise sanitaire avec principalement des équipements de protection collective (thermomètres) et individuelle (tenues de protection), et du matériel de désinfection. Afin de soutenir les marchés d’approvisionnement locaux, le projet a décidé de privilégier l’achat du matériel sur place ».