Les vagues de conséquences de la covid-19 n’épargnent personne surtout les populations les plus démunies. Face à cette situation qui empire la précarité dans laquelle sont plongés certains, les Nations unies à travers leur Programme de développement (Pnud) recommandent au niveau mondial, l’instauration d’un revenu universel minimum provisoire pour réduire l’impact socioéconomique de cette pandémie.
Pour ce faire, le Pnud soutient que « l’adoption immédiate d’un revenu minimum provisoire pour les personnes les plus pauvres du monde pourrait ralentir la flambée actuelle des cas de covid-19 en permettant à près de trois milliards de personnes de rester chez elles pendant la pandémie ».
Cette initiative onusienne de revenu universel peut être comparée au programme de transfert monétaire Novissi, mis en place par le gouvernement pour apporter un ouf de soulagement aux populations il y a quelques mois déjà.
« Plusieurs pays ont déjà pris des mesures pour introduire des revenus minimums provisoires. Le gouvernement du Togo a accordé plus de 19,5 millions de dollars d’aide financière mensuelle à plus de 12% de la population grâce à son programme de transferts monétaires, principalement aux femmes qui travaillent dans le secteur informel » comme le souligne l’ Onu.
Ce « Novissi mondial » pourrait permettre d’aider la grande masse de citoyens non couverts par les programmes d’assurance sociale notamment les travailleurs informels à faible revenu, les femmes et les jeunes, les réfugiés, les migrants et les personnes handicapées.
Selon un rapport sur la question, 199 milliards de dollars par mois pourraient fournir un revenu minimum garanti pendant six (06) mois aux 2,7 milliards de personnes vivant en dessous ou juste au-dessus du seuil de pauvreté, dans 132 pays en développement.