L’impact de la pandémie de covid-19 sur les activités économiques n’est plus à démontrer. Sérieusement atteintes, les petites et moyennes entreprises ont plus que besoin de moyens pour donner un nouveau souffle à leur affaire déjà affaiblie par la crise. Ce sujet capital a refait surface au cours d’un webinaire organisé par le partenariat « Making Finance Work for Africa » (MFW4A), le 25 juin dernier. Les échanges ont porté spécifiquement sur « le financement des petites et moyennes entreprises dans le contexte du covid-19 ». Ce webinaire qui a réuni les institutions financières avec des représentants de banques et de fonds de capital-investissement met un accent particulier sur la nécessité d’aider à la restructuration financière et au repositionnement stratégique des PME après la crise.
Plusieurs PME ont fermé alors que d’autres risquent des faillites. En Afrique, ces jeunes pousses pourraient avoir perdu entre 20 et 40 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2020.
Le panel organisé par le partenariat MFW4A a permis de débattre des défis liés au financement des PME dans le contexte du covid-19. Il a également permis d’échanger sur les opportunités qu’offrent les solutions numériques.
Le rôle joué par les États, les banques centrales, les institutions financières de développement et les institutions financières en faveur des entreprises et des PME n’est pas à sous-estimer. Ils ont proposé des solutions afin de doter les PME de braver les difficultés auxquels ils font face.
Les panélistes ont salué ces initiatives avant d’insister sur la nécessité à prendre des mesures complémentaires. Au-delà des besoins immédiats en matière de financement de la trésorerie notamment, de report d’échéances, il serait judicieux d’encadrer davantage les PME dans la gestion de crise, la restructuration financière et le repositionnement stratégique après la crise.
Par ailleurs, la crise s’est accompagnée d’une accélération de la numérisation à laquelle les PME doivent s’adapter, notamment celle du secteur bancaire, des process de capital-investissement, du « e-gouvernement ».