Le café Robusta produit en Afrique et à Madagascar représente 40 % de l’offre mondiale du café. La crise liée à la pandémie du coronavirus n’a pas épargné la production de ce café, affectant les activités de bon nombre de producteurs de cette filière. Il fallait donc réfléchir sur des solutions appropriées pour faire face à cette menace.
Pour ce faire, l’Agence des cafés robusta d’Afrique et de Madagascar (Acram) a organisé en collaboration avec ses partenaires une réunion régionale sur les cafés robusta africains. La rencontre a été ouverte lundi 26 avril à Lomé par le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale, Kodjo Adedze.
Le thème retenu pour cette réunion est : « Post Covid-19, quelle approche pour la résilience de la filière café robusta en Afrique ? ».
Pour le ministre du commerce, cette réunion vient à point nommé et permettra « d’aborder les défis de développement de la filière café en général et du robusta en particulier, filière suffisamment impactée par la pandémie de la Covid-19 ».
Cette réunion régionale est couplée avec la 9ème assemblée générale de l’Acram, dont le Togo assure la présidence. La rencontre va donc permettre de réfléchir sur l’accompagnement des producteurs. « La pandémie a fragilisée le secteur. Dans la chaîne des valeurs, c’est surtout les producteurs qui sont les maillons faibles et la pandémie a encore de nouveau aggravé la situation » a reconnu le président de l’Acram, Enselme Gouthon.
L’Acram a pour mission de promouvoir et de soutenir la dynamique de production des cafés robusta de ses pays membres.
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