Les écoles, les centres de formations et les universités au Togo sont fermés depuis le 20 mars 2020 à cause de la pandémie de coronavirus. Ce qui met les enseignants en chômage technique. Mais les enseignants des écoles privées sont ceux qui paient le prix fort, puisse qu’ils ne perçoivent plus leurs salaires. Conscients de leur situation, ils se sont constitués en syndicat ce mercredi 22 avril 2020. C’était lors d’une assemblée générale virtuelle.
Le Syndicat national des écoles et instituts privés du Togo (Synep-Togo), c’est le nom du syndicat. La création de ce syndicat intervient dans une période de crise sanitaire engendrée par la pandémie de coronavirus afin de défendre les droits des enseignants des écoles et instituts privés. « Nous avons constaté que la plupart des employeurs, fondateurs d’écoles privées, nourrissent l’intention de profiter de la crise sanitaire pour se dérober à toute obligation salariale », déplore les membres du bureau.
« La création de ce syndicat répond au besoin criard de doter le secteur privé de l’enseignement togolais d’un organe fiable et compétent pour défendre au mieux les intérêts des enseignants du secteur qui étaient depuis bien nombre d’années laissés à leur triste sort et qui végètent dans une extrême pauvreté »peut-on lire sur 24heureinfo.com.
« Notre objectif est de regrouper tous les enseignants du primaire au secondaire des écoles et instituts privés du Togo en vue d’étudier et de défendre leurs droits ainsi que leurs intérêts matériels, sociaux et moraux d’ordre professionnel, tant collectifs qu’individuels », a expliqué Yao Tétégnon Agbovi, président du bureau.
Les enseignants du secteur au Togo privé ont des conditions de travail précaires avec des salaires insignifiants. Certains sont parfois victimes de licenciement abusif.