Devant la vulnérabilité de l’humanité face au nouveau coronavirus qui continue de démembrer la planète entière, plus de 150 personnalités dont des présidents africains ont lancé un appel international pour que le futur vaccin contre le covid-19 soit accessible pour tous.
Entre autres sommités, l’appel est émis par les présidents sud-africain, Cyril Ramaphosa, sénégalais, Macky Sall et ghanéen, Nana Akufo-Addo : « Seul un vaccin pour tous – dont l’égalité et la solidarité sont la base – peut protéger toute l’humanité et permettre à nos sociétés de fonctionner en toute sécurité. Un accord international audacieux ne peut pas attendre », ont-ils souhaité.
Tous pour le vaccin
Dans la lettre ouverte, ils « appellent tous les gouvernements à s’unir derrière un vaccin populaire contre le covid-19. L’objectif est de garantir que les vaccins, diagnostics, tests et traitements soient fournis gratuitement à tous et partout. L’accès doit être prioritairement réservé aux travailleurs de première ligne, aux personnes les plus vulnérables et aux pays pauvres les moins à même de sauver des vies (…). Face à cette douloureuse pandémie mondiale, le monde sera plus sûr que lorsque tout le monde pourra avoir accès à un vaccin », relaie 24heureinfo.
Espoir
« Des milliards de personnes attendent aujourd’hui un vaccin qui est notre meilleur espoir de mettre fin à cette pandémie. En tant que pays d’Afrique, nous sommes résolus à ce que le vaccin contre le covid-19 soit exempt de brevet, rapidement fabriqué et distribué, gratuit pour tous. Toute la science doit être partagée entre les gouvernements », a déclaré Cyril Ramaphosa.
La santé avant les intérêts économiques
« Pour toutes ces personnalités internationales, ce n’est pas le moment de favoriser les intérêts des entreprises et des gouvernements les plus riches, au détriment de la nécessité universelle de sauver des vies, ou de laisser cette tâche importante et morale aux forces du marché. Dans l’intérêt de toute l’humanité, elles prônent donc un accès aux vaccins et aux traitements. Nous ne pouvons pas laisser des monopoles, une concurrence grossière et un nationalisme myope faire obstacle à cet accès à la santé ».
Augustin Akey