La vente des mammifères sauvages vivants sur les marchés alimentaires dans le monde peut représenter un risque très élevé pour les populations. En tout cas c‘est le cri d’alerte lancé mardi 13 avril par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). L’objectif est d’éviter la transmission de nouvelles maladies infectieuses dans le monde, relève « Vert-Togo ».
Dans leurs orientations provisoires sur la réduction des risques pour la santé publique associés à la vente de mammifères sauvages vivants sur les marchés alimentaires traditionnels du monde entier, les trois organisations ont appelé les pays à suspendre la vente de mammifères sauvages vivants capturés sur les marchés alimentaires.
Elles recommandent la fermeture des sections « des marchés alimentaires qui vendent des animaux sauvages vivants capturés d’espèces de mammifères, à titre de mesure d’urgence, à moins que des réglementations efficaces démontrables et une évaluation adéquate des risques soient en place ».
Cette interdiction permettra de protéger la santé des personnes, afin d’éviter des pandémies comme le coronavirus.
Par ailleurs, les trois organisations appellent à l’amélioration des règles d’hygiène et d’assainissement sur les marchés traditionnels. Ceci permettra de réduire le risque de transmission des maladies infectieuses qui peuvent passer de l’animal à l’homme.
« Les animaux, en particulier les animaux sauvages, sont la source de plus de 70 % de toutes les maladies infectieuses émergentes chez les humains, et nombre d’entre elles sont causées par de nouveaux virus… Les mammifères sauvages constituent un risque pour l’émergence de nouvelles maladies. Ils arrivent sur les marchés sans aucun moyen de vérifier s’ils sont porteurs de virus dangereux », ont précisé les trois organisations internationales.
Lire aussi: Agents de la mairie Golfe 5 : « Sans vaccination contre la Covid19, pas de salaire », maire Kossi Aboka